Le gouvernement et Ennahdha récoltent aujourd'hui le fruit de leur politique commune qui avait commencé par "Ettawafak", alors que la majorité du peuple Tunisien les a élus pour des principes et une idéologie précise.
Où va-t-on ? De "Twaffek" à des compromis et peut-être vers des compromissions ?
Il est temps de réagir vis à vis d'une certaine opposition minoritaire, portant les masques d'associations dites civiles, syndicales et droit de l'hommistes aux financements douteux, refusant notre identité Arabo-Musulmane évidente et incontestable et ayant comme point commun une laïcité affichée ou insidieuse.
On a commencé par leur opposer au sein de l'assemblée constituante un discours conciliant qui a débuté par l'acceptation du code du statut personnel, contraire à la Charia dans plusieurs de ses articles, comme l'avait fait Ennahdha auparavant par son porte parole de l'époque nourredine Bhiri en 1988, confirmé lors de la signature du pacte national de Ben Ali, ensuite on tergiverse dès que cette "gauche" dite "libérale" et "moderniste" s'oppose à toute référence islamique alors que le peuple, dans sa majorité, s'attend à ce que le droit musulman soit celui de notre république et bien inscrit dans la future constitution.
A quand l'arrestation et le jugement des principaux instigateurs des troubles que sont les propriétaires des fortunes mal acquises, de leurs laquais et hommes de main, connus par tout le monde et infiltrés partout ?
Ne sont-ils pas eux les vrais parrains de la pègre qui est en train de semer le chaos dans le pays ? Pourquoi restent-ils impunis? Pourquoi leur argent mal acquis, qui leur sert de nerf de guerre contre le peuple, n'est-il pas confisqué à ce jour?
Eux qui possèdent et dirigent, au vu et au su de tout le monde et de façon ostentatoire, la majorité de nos médias et détiennent des pans entiers de note économie, se renforcent de jour en jour.
Si cela venait à perdurer,ils vont finir par faire trébucher la révolution et faire tomber le gouvernement si ce dernier ne prend pas garde et réagisse, sans tarder, avec force, détermination et sans aucun état d'âme, en prenant les mesures appropriées, quitte à déclarer l'état d'urgence et mettre en place des tribunaux d'exception, car il ne doit pas oublier que le peuple l'a élu pour faire triompher les valeurs scandés tant et tant de fois et assainir le pays.
S'agissant des groupuscules déstabilisateurs tels que ceux qui se font appeler "Salafistes" à tort, car le sens de cette appelation est galvaudé, certains sont de bonne foi ou endoctrinés, d'autres, anciens auxiliaires du Rcd et des forces étrangères, offrent leurs services aujourd'hui à de nouveaux maîtres, et enfin, ceux qui se proclament du Wahabisme : vis à vis de tous, le gouvernement se doit de leur rappeler que tout extrémisme est intolérable et appliquer strictement la loi si besoin est.
Et aux cadres d'Ennahdha de monter au créneau pour expliquer et opposer aux Wahabites la réponse adéquate à leur discours rétrogrades et fallacieux, celle rédigée par nos éminents Oulémas, dont l'autorité religieuse est indiscutable et reconnue dans tout le monde musulman. (voir sur le même blog l'article intitulé :للذين لا يعرفون تاريخ بلادهم: ردّ علماء 'الزيتونة' (تونس) على الرسالة الوهّابية- بداية القرن19
Enfin, les ministres Nahdhaouis et les dirigeants de ce parti ont le devoir de respecter à la lettre ce pourquoi ils ont été élus et surtout de tenir aux principes de l'Islam comme ils tiennent à la prunelle de leurs yeux, sans crainte ni appréhension car c'est la seule voie qui mène à la vraie victoire.