A ceux qui émettent des critiques et des réserves à l'encontre du nouveau gouvernement avant même sa prise de fonction, alors que dire du lourd passif hérité des précédents gouvernements depuis Bourguiba à Caied Essebsi qui n'avaient reçu que des louanges par des médias aux ordres et des satisfecits d'une "élite" à la langue de bois, dont la qualification d'élite était usurpée.
Beaucoup d'adeptes et anciens collaborateurs de Bourguiba ont fait accréditer un gros mensonge, celui de faire croire que l’État et son administration ont été l’œuvre de celui-ci,alors qu'il n'en est rien.
L'administration pré-Bourguibienne était composée à plus de 80% de fonctionnaires Tunisiens de même niveau et de même valeur que ceux de l'administration Française(ce qui n'était pas le cas en Algérie)et ce dernier l'a dégradée d'année en année en abattant sur celle-ci la médiocrité du parti unique, instillé la corruption et instauré le clientélisme comme seul critère de sélection; Ben Ali a assuré la continuité du système en aggravant encore plus la situation.
Un audit indépendant confirmerait le bilan négatif des gouvernements successifs de Bourguiba à Caied Essebsi,ainsi que les historiens.
Alors juger,critiquer et émettre des réserves à l'encontre d'un gouvernement qui n'a même pas encore pris ses fonctions est un peu osé et peu convaincant.
Et les compétences supposées des ministres précédents ne valent rien sans moralité et sans
légitimité.
Aujourd'hui, quoi qu'il en soit, personne ne peut contester que le nouveau gouvernement soit issu de la volonté du peuple, ce qui ne fut pas le cas depuis l'indépendance : un évènement historique de taille qui sera inscrit en lettres d'or dans l'histoire de notre pays.