3 janvier 2012
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En parlant d'adultère et ses victimes que sont les femmes adultères et leurs enfants dits "naturels" (appelés "malaquits"), est-ce que les lois
du code du statut personnel de Bourguiba, que tout le monde s'accorde à dire qu'elles avantagent et protègent les femmes, protègent la femme adultère et l'enfant
naturel né de la liaison adultère?
La
réponse est non.
Par
contre, la loi divine défend le droit de l'enfant innocent et de sa mère, en obligeant l'homme marié qui a commis une erreur -l'adultère- à réparer cette faute en reconnaissant la femme et
l'enfant avec leurs droits de filiation, d'héritage et leur prise en charge matérielle, officialisés par un acte de mariage: c'est ce qu'on appelle la polygamie, qui n'est en réalité que la prise
en compte de façon pragmatique d'une réalité que la loi hypocrite du CSP ignore, ainsi que ses conséquences néfastes pour les victimes (la femme et son enfant) et par ricochet pour la
société.
En Algérie où la polygamie est autorisée, seul un pour cent des hommes mariés sont polygames et le pourcentage
devait être à peu près le même dans notre pays avant la promulgation du CSP.
La polygamie doit être considérée comme une réponse pratique et juste pour les situations
exceptionnelles.
En appliquant les lois de Dieu, l'homme qui a commis l'adultère est dans l'obligation d'assumer ses
responsabilités. Libre à lui de demander le divorce de la 2ème femme, et libre à sa 1ère femme, d'après la jurisprudence musulmane, d'accepter ou de refuser cette situation; en cas de refus, son
divorce lui est accordé d'office.
Quelle est la meilleure solution ? La loi de Bourguiba où règne l’hypocrisie et l'injustice, ou bien celle de
Dieu ?
Vos commentaires sont les bienvenus.