Le système Mafieux a été mis en place peu de temps après la nomination de Hédi Nouira en qualité de 1er ministre, c'est à cette époque que notre pays a commencé à s'endetter et à distribuer à des "élus" des capitaux à taux bonifiés sans apport personnel, des terrains confisqués et vendu à ces "élus" pour une bouchée de pain, le tout couronné par la fermeture des frontières pour leur assurer un marché captif afin qu'ils agissent en situation de monopole avec des produits à un rapport qualité/prix indécent, cela quand ils ne se sont pas appropriés, de façon frauduleuse et criminelle les fonds de commerce de l'état, propriété de tous les Tunisiens.
Ce fut le cas pour la pseudo-industrie, l'industrie dite de "tournevis"(que du montage et encore) et le Tourisme : ce système fut baptisé libéral et les "élus" dénommés "capitaines d'industrie", système copié/collé à celui de la Sicile où règne la vraie Mafia et où tout se fait en "conformité avec les règlements "; ainsi, tous les subsides de l'état Italien tombent uniquement, comme par miracle, dans les caisses des sociétés contrôlées par la Cosa Nostra.
A partir de fin 1987, et sous le règne de Ben Ali, nos "valeureux" hommes d'affaires qui obtenaient tout de l'état auparavant, tout en dissimulant le plus gros de leurs bénéfices, au lieu d'être épinglés par le fisc et jugés, notre sauveur du 7 novembre les avait amnistiés et avait organisé avec leur complicité le bradage (avec des appels d'offres publics truqués) de nos sociétés d'état bénéficiaires, que l'on désigne par "les bijoux de famille d'un état".
Le rythme s'est fortement accéléré avec l'arrivée des Trabelsi, avec la connivence et "l'expérience malsaine" des spécialistes de la délinquance économique que sont les anciens "élus" de l'ére Nouira, devenus les alliés des Trabelsi, et qui gérent à ce jour,indirectement leurs biens "mal acquis".
Et aujourd'hui, l'état ne possède que des sociétés d'état déficitaires, au personnel pléthorique, et par conséquent invendables.
C'est pour cela qu'un audit financier s'impose pour rendre à l'état ce qui revient à l'état, et infliger à ceux qui ont dépossédé les Tunisiens de leurs richesses, les sanctions financières et pénales prévues par la loi.