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22 janvier 2011 6 22 /01 /janvier /2011 15:11

Alors que le peuple, dans toutes ses composantes, police comprise, continue de manifester de façon de plus en plus incessante,l'illégitime gouvernement continue d'offenser les Tunisiens en organisant des conférences de presse lors desquelles on constate des propos contradictoires entre FRIAA, l’illégitime ministre de l’intérieur et le non moins illégitime premier ministre GANNOUCHI :


- Le premier (Friaa) avance que la loi ne lui permet pas de divulguer des noms de personnes en cours d’instruction: les plus grandes démocraties du monde, qui ne pratiquent pas cette pseudo loi, doivent rattraper leur retard en matière des droits des criminels.


- Le second (Gannouchi) contredit son ministre de l’intérieur mais ne divulgue rien!! Bien plus, concernant l’ancien directeur de la sûreté et de la garde présidentielle (j’ai la chair de poule en écrivant présidentielles, alors je corrige par garde criminelle) le dénommé SERIATI Ali, arrêté, armes en mains, après avoir tiré sur les militaires, le sieur Gannouchi n’affirme pas sa culpabilité:

bref il ne sait pas grand chose sur presque tout; il prend tous les Tunisiens pour des plus que des idiots -- merci  Gannouchi, les Tunisiens apprécieront.


Drôle de conférence de presse post révolution, drôle de décor et drôle de journalistes!!


Cette foule de journalistes est au nombre de deux, ils doivent être les heureux élus de toute la presse écrite et audiovisuelle que compte la Tunisie; ils mériteraient des cartes gratuites du RCD.


Quant aux journalistes étrangers, ils sont disqualifiés: normal, on lave notre linge sale entre nous en toute transparence et personne n'a de leçon a nous donner, oui personne, fut-il le peuple Tunisien lui-même.

 

Mais qui donc tire vraiment les ficelles de ce gouvernement fantoche et illégitime ?


Le peuple Tunisien exige le tomber du rideau et malheur à ceux qui continuent à alimenter le complot contre les Tunisiens et leur révolution, ceux qui sont derrière le rideau doivent se montrer au grand jour, même s’ils sont sous une quelconque pression.


Leur intérêt et leur devoir leur commande de prendre acte de la volonté du peuple et de s'y plier; ainsi ils seront considérés comme des braves et leurs noms seront gravés à jamais dans l'histoire de la Révolution Tunisienne et la construction des bases de la nouvelle République; celle de l’égalité et la justice pour tous.

 

Que nos appels et nos vœux soient écoutés et exaucés.

 

 Chiheb-eddine ENNAIFER

 



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commentaires

S
<br /> <br /> Même si vous êtes, fort malheureusement une minorité, le pays, le monde a besoin de personnes comme vous.<br /> <br /> <br /> Donc, un grand merci à vous et un grand merci à votre père, que son âme repose en paix.<br /> <br /> <br /> Samir K.<br /> <br /> <br /> <br />
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S
<br /> <br /> Bonjour,<br /> <br /> <br /> je voudrais tout simplement vous conseiller une petite lecture, que fort probablement pourrait vous intéresser, vu les questions qui vous tracassent :<br /> <br /> <br /> http://www.voltairenet.org/article168223.html#nb3<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> bonne continuation.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Samir<br /> <br /> <br /> <br />
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E
<br /> <br /> Cher Monsieur,<br /> <br /> <br /> j'ai lu l'article, fort intéressant, très bien documenté et mettant à nu tout le système.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Je vous suis très reconnaissant de m'avoir suggéré de le lire, merci beaucoup; cependant , sachez que je n'étais pas dupe et si je n'ai pas nommé ceux qui tirent les ficelles, c'est pour ne pas<br /> brouiller l'appel a la continuité de la résistance et le refus d'agréer les fantoches du gouvernement provisoire.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> En 1958 ou 59, feu mon père, Cheikh Mohamed Salah Ennaifer avait reçu, de façon inopinée, à notre domicile, 10 rue des bosquets au Bardo, le sous-secrétaire d'Etat américain, venu en voiture<br /> officielle arborant le drapeau us, pour lui remettre une invitation officielle de l'Etat américain pour se rendre aux Etats-Unis; mon feu père avait décliné l'invitation en précisant qu'il avait<br /> refusé auparavant une invitation similaire de l'Union Soviétique, le diplomate américain fut offusqué en déclarant qu'on ne pouvait pas comparer les Etats-Unis à l'Union Soviétique, mon père<br /> répliqua en refusant l'hégémonie des deux puissances, la visite s'est très vite terminée. J'étais présent à l'époque, j'avais 13 ans et j'étais chargé de leur servir du thé tandis que mon frère<br /> aîné Mortadha, âgé de 22 ans, leur faisait office d'interprète.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Peu de temps après la visite du diplomate en question, Bourguiba, obéissant a l'ordre de ses maîtres américains, ordonna par décret la dissolution de l'Association des jeunes musulmans, créée en<br /> 1936, comptant 113 cellules dans tout le pays, aussi importante sinon plus et aussi active que le parti destourien, et qui a joué un rôle majeur et déterminant dans l'indépendance du pays, et<br /> décréta également la prise de contrôle par l'Etat des écoles de la jeune fille musulmane, créées en 1947 dont les plus importantes sont celles rue Essarrajine, en face du Ministère de la Défense<br /> à la Kasbah et celle Bab El Khadra, les deux étant actuellement lycées d'Etat.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Pour information, il a créé vers 1933 le premier syndicat tunisien des enseignants (celui des travailleurs, dénommé cgtt était une branche de la cgt française dont le sécrétaire général était El<br /> Hammi), et le syndicat des ulémas dont il était le secrétaire général avait organisé la plus longue grève en Tunisie (6 mois) et obtenu que les salaires et les avantages des enseignants soient<br /> alignés sur ceux des Français.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Bien qu'il était estimé et apprécié de Bourguiba, il avait refusé la main tendue de ce dernier, refusé les honneurs et tous les avantages qui vont avec quand il s'est aperçu que Bourguiba avait<br /> renié tous ses principes; il a pareillement refusé la main tendue de Ben Ali et il les a combattus, et a déconseillé à l'opposition de l'époque la signature du pacte national de Ben Ali -dans la<br /> presse et par tracts- jusqu'au dernier soufle à l'âge de 93 ans.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Ceci pour conclure que les Américains tiraient les ficelles  depuis l'Indépendance, mais ce n'est pas une raison pour accepter qu'ils continuent de le faire.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> yado allah faouka aidihom<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Recevez, cher monsieur, mes sincères salutations.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
H
<br /> <br /> cher chiheb<br /> <br /> <br /> je vois k ton sens politique est toujours eveil!<br /> <br /> <br /> amities<br /> <br /> <br /> <br />
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