8 juin 2012
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Avant Bourguiba, il n'y avait ni administrations, ni écoles, ni hôpitaux, ni tribunaux et ni et ni ..., et pas d'état !!!
Entre Hannibal et Bourguiba, c’était le néant en dehors de pseudo-intellectuels oulémas qu'il considérait "obscurantistes".
Ainsi, il n'y avait ni vie culturelle, ni vie artistique et ni de périodes glorieuses dignes d’intérêt.
Et avec l'apparition du "messie" Bourguiba, le "démocrate", le leader, le combattant suprême, la lumière a jailli en Tunisie car il a eu le courage et la compétence de gérer et de contrôler en même temps et "démocratiquement " tous les pouvoirs : le législatif, l'exécutif et le judiciaire, en réprimant, torturant et en tuant tous les "parasites",
Il fut le grand "vainqueur" de la guerre de Bizerte avec tous ses morts inutiles, et le "vainqueur" de la guerre contre l'Islam, l'Islam dit des "obscurantistes", d'après ses appréciations de "faquih",
Il fut celui qui a réalisé l'exploit d'élever la Tunisie au rang des pays les plus endettés au monde, bien que ce pays, doté de structures de très bon niveau, n'avait aucune dette lors de son "indépendance".
Enfin, parmi ses nombreux "exploits", il usait et il abusait d'une communication à la méthode Coué, celle de la répétition à outrance, celle qui avait fait croire, à plusieurs générations de Tunisiens, tous ses mensonges.
Bref, il n' y avait aucune page d'histoire à retenir autre que la sienne, rendant ainsi plusieurs générations sans mémoires et par conséquent sans repères.
Ainsi, il a pu assurer son héritage culturel par celui qui l'a démis et qui fut, sous son règne, son instrument répressif préféré.