A la question de savoir si on doit regretter nos précédents gouvernants, de Bourguiba à Béji Caied Essebsi, il y a lieu de mettre en évidence le rôle prépondérant joué par Bourguiba, l'initiateur du mode de gouvernance imposé à notre peuple, mode de gouvernance qui a inspiré et guidé ses successeurs.
Bourguiba, au lieu de servir l'islam, il l'a combattu et contré ses lois, contrairement aux fausses promesses faites au peuple Tunisien et surtout à ceux qui ont réellement combattu contre le colonisateur et sans lesquels il n'y aurait pas eu d'indépendance, appliquant ainsi les consignes de ses maîtres sionistes et néo-colonialistes islamphobes tels que Mandes France et cie qui l'ont mis au pouvoir.
Ce dernier, au lieu d'instaurer une république avec des institutions indépendantes et aux pouvoirs séparés comme cela se fait dans les démocraties dignes de ce nom,il a mis en place, très tôt, une dictature sous la fausse appellation de "démocratie, accaparant
Ensuite Ben Ali et Béji Caied Essebsi ne sont que les disciples de Bourguiba et ses anciens collaborateurs, du reste, eux-mêmes se sont réclamés de sa politique et de son "idéologie".
Décidément,tant que le sentimentalisme oriental malsain dominera nos esprits, nos jugements seront toujours faussés et la construction d'un avenir meilleur sera incertain.
Notre éminent El Ghazali nous avait enseigné,bien longtemps avant Descartes qui a emprunté sa théorie,que le doute est le chemin de la certitude.
Quand l'histoire avec un grand H sera écrite, nous saurons faire de vrais jugements corroborés par des faits prouvés et incontestés et nous découvrirons la vraie version de notre histoire pré et post-coloniale.