Le gouvernement,issu d'une assemblée élue du peuple,doit gouverner sans état d'âme et de façon ferme pour appliquer ce qu'il croit bon pour le pays.
Tous ceux qui l'empêchent de le faire doivent être considérés et traités comme des hors-la loi, bien plus,compte tenu de la situation économique et sécuritaire du pays,tous ceux qui sont en train de semer des troubles doivent être traduits devant la justice :
personne n'ignore que l'état d'urgence est encore en vigueur et personne n'ignore non plus que le pays est dans une situation précaire.
Les nominations des responsables des médias publics entrent dans les prérogatives du premier ministère : qu'attend le premier ministre pour nommer les hommes qu'il faut,car cela fait partie de ses prérogatives,le syndicat des journalistes n'ayant pas vocation à intervenir dans ces nominations?
On assiste à une comédie de mauvais goût à la watania 1,une vraie mascarade menée par certains journalistes qui ne sont pas au dessus de tout soupçon et au passé
douteux.
Ensuite qu'attend le gouvernement pour juger tous les criminels et corrompus de l'ancien régime et assainir les ministères régaliens de l'intérieur et de la justice ?
15 mois après le début de la révolution,il n'y a seulement que quelques lampistes inquiétés.
Pourquoi l'écriture de note constitution est-elle interrompue et de qui a-t-on peur pour inscrire"en lettres d'or" que nous sommes musulmans et que notre droit doit l'être aussi?
Pourquoi ce gouvernement va de compromis en compromis vis à vis de ses détracteurs,souvent malhonnêtes;ce n'est certainement pas la bonne solution car les compromis sont par définition provisoires.
Je crois qu'il est grand temps pour le gouvernement de bousculer ses détracteurs mal-intentionnés,de façon loyale et légale,il y va de l'intérêt supérieur de la
nation et de l'intérêt de tous les Tunisiens.