26 décembre 2011
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Le journalisme de Ben Ali, qui ne pouvait être qu'un journalisme de caniveau, perdure malgré la révolution.
La future ministre, Sihem Badi, a récemment donné à certains journalistes une leçon de dignité, au sujet des fausses informations sur sa vie
privée et celle du président de la république, informations qu'elle a qualifié de rumeurs.
Contre ces irrécupérables délinquants professionnels qui agissent ainsi et se disent "journalistes professionnels", alors qu'ils n'avaient et
n'auront jamais de dignité et d'éthique professionnelle, il n'y a pas d'autre alternative que l'instauration d'une loi pénale adéquate pour faire reculer ce fléau que constitue la diffusion
d'informations diffamatoires.
Cette loi devrait être applicable également à toute personne s'adressant au public, facebookers compris, qui diffusent ou partagent, de façon
volontaire ou involontaire, des informations diffamatoires et non vérifiées.
Plusieurs informations de ce type sur fb n'ont pas du tout l'air de déranger ceux qui les diffusent ou les partagent : est-il normal que leurs
auteurs demeurent impunis ?
Et il n'est nullement question de toucher à la liberté d'expression, surtout
pas;celle-ci doit être sacrée.
Cependant,la liberté des uns s'arrête où commence la liberté des autres : la Grande-Bretagne,pays de la liberté d'expression par excellence,applique des peines sévères et de fortes amendes ,dont les montants peuvent ruiner des journaux, en cas de diffusion de fausses et/ou d'informations
diffamatoires.
Published by Ennaifer Chiheb Eddine